Une récente étude (université de Boston) a montré qu'une grande partie des effets secondaires liés à la vaccination est consécutive de notre perception de la probabilité de l'apparition de ces effets secondaires (effet nocebo).
Plus on subit des informations anxiogènes relatives à notre futur (effets secondaires de la vaccination, changement climatique, déclin de notre entreprise ou de notre pays...), plus notre système cognitif fait en sorte de percevoir la réalité en adéquation avec notre anxiété (principe de consonnance cognitive appliqué aux états émotionnels et aux états neuro-hormonaux qui vont avec). C'est l'émotion qui fabrique le réel et non une analyse rationnelle. On connait d'ailleurs de mieux en mieux les mécanismes neurophysiologiques de l'effet nocebo. Si j'ai peur du futur (vaccin, faire un bébé...), mon corps et mon esprit travaillent ensemble pour me donner raison : mon système cognitif se concentre sur les aspects terribles du futur (par exemple la destruction de pays entiers suite au réchauffement climatique) et pas sur les solutions à venir. Mon anxiété augmente et mon esprit fait en en sorte de la rationnaliser en créant une représentation de la réalité partielle voire à côté de la plaque. Les fake news ne datent pas d'internet et des réseaux sociaux. C'est le quotidien de notre système cognitif, asservi à nos émotions et à notre anxiété. Le syndrome anxio-dépressif distord la réalité. L'éco-anxiété, très présente chez les jeunes (paroxystique chez Greta Thunberg) n'est selon moi que la conséquence d'une dépression généralisée du monde occidental qui ne fait plus rêver sa jeunesse. Chaque éco-anxieux croit que c'est le réchauffement climatique qui crée ses états internes d'anxiété. Il n'en est rien. Ce n'est qu'une rationalisation. En Europe la peste a tué la moitié des populations à plusieurs reprises en n'altérant peu le désir et la volonté d'aller de l'avant. L'imaginaire du possible était grand ouvert malgré le désastre.
Seule une politique insufflant la foi en l'avenir, l'amour des autres et de soi permet de vaincre l'anxiété et donc de se représenter un futur heureux. Notre anxiété distord nos représentations cognitives de nous-même, de notre environnement et de notre avenir. Alors entrons politiquement et individuellement dans la construction de représentations positives et d'un imaginaire héroïque attractif. Il y a beaucoup à gagner : la paix intérieure et l'énergie de construire avec tous.
Tout ceci vaut pour chaque personne, pour chaque entreprise, pour chaque organisation, pour chaque nation.
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Le facteur humain, clé de l'excellence
IFODREM cumule plus de 20 ans d’expérience auprès de grandes entreprises et organisations au niveau national et international. Nous dispensons régulièrement des formations abordant des thèmes aussi variés que la gestion des relations conflictuelles, la maîtrise de la communication interpersonnelle, les neurosciences appliquées ou encore la conduite de projet face aux changements. Retrouvez ici nos actualités et articles en relation avec tous les sujets que nous abordons au quotidien lors de nos formations ou sessions de coaching.
- 22/01/2022 - Stéphane Sansone 0 CommentairesSciences cognitives et prophéties auto-réalisatricesEn savoir plus
- 08/10/2021 - Stéphane Sansone 0 CommentairesLes techniques managériales servent-elles le bon management ?En savoir plus
Parmi les techniques managériales il faut distinguer celles qui ont vocation à améliorer des processus et celles qui ont l’ambition d’optimiser le comportement quotidien des managers dans leurs relations professionnelles.
La première catégorie de techniques est très bénéfique. Depuis plus de 20 ans je forme de nombreux managers au management de projet, aux méthodes de conduite de réunion ou à la gestion du temps par exemple. Tout le monde le constate : ces savoir-faire acquis sont très utiles et très productifs.
Penchons-nous sur les techniques et méthodes qui prétendent guider, parfois dans le détail, le comportement et la communication interpersonnelle quotidiens des managers, à l’égard de leurs collaborateurs. Mon expérience dans de nombreuses organisations m’a appris qu’un manager sincère, juste, volontaire mais parfois brouillon, voire commettant des erreurs, emporte bien plus l’adhésion des collaborateurs qu’un manager très cultivé en technique managériale mais perçu comme calculateur, jusque dans sa façon de demander comment va la famille à ses collaborateurs.
L’humain est une espèce particulière, à la fois sociale et individuelle. Chaque être se représente comme unique et ses représentations cognitives comme ses émotions sont assignées à résidence dans son individualité. Les méthodes qui prônent à outrance l’esprit d’équipe, l’atteinte d’objectifs communs oublient cette individualité irréductible qui est à distinguer de l’égocentrisme. Mais chaque humain, pour des raisons à la fois génétiques et culturelles, ne peut atteindre le bonheur sans appartenir à des familles, équipes, groupes, communautés, nations…En entreprise cela se traduit aussi bien par une entente agréable et une solidarité forte avec les membres de l’équipe de proximité que par un sentiment plus abstrait d’appartenance à une organisation qui fait avancer les choses, à travers la matérialisation de valeurs ou de principes spirituels .
Comment alors nourrir les deux besoins en même temps ? Justement en respectant ce double principe, sans artifices méthodologiques sophistiqués et trop souvent creux. Le manager doit toujours se concentrer sur la personne de son collaborateur, irréductible au poste de travail. Qu’aime-t-elle ? Que ne supporte-t-elle pas ? De quoi a-t-elle besoin pour être heureuse dans l’entreprise et plus globalement ? Lorsqu’une personne sent que l’on œuvre pour elle dans sa globalité, alors elle s’ouvre automatiquement et devient une personne collaboratrice. Le collectif réel, c’est-à-dire fonctionnel plutôt que structurel, en entreprise comme dans une nation, est une propriété émergente d’une somme d’individualités reconnues et épanouies partageant un socle psychoculturel commun. Il n’est pas le contraire de l’individualité. Les systèmes organisationnels, étatiques ou culturels qui ont opposé individu et collectif n’ont pas duré. Ils se sont éteints car la réussite du collectif provient des motivations individuelles mises en réseau.
Le bon management est celui qui prend conscience que les objectifs communs ne se décrètent pas, ne se déclinent pas par de la méthodologie. Le bon management regarde chacun avec bienveillance, sincérité et même exigence. Il ne pense pas, ne ressent pas à la place des autres. Il offre à chacun la certitude d’être utile et même précieux. Il offre ainsi à chacun les conditions de l’épanouissement et donc de rendre ce qui est reçu.
Les méthodes managériales psycho-comportementales n’ont de pertinence que si elles respectent les principes anthropologiques présentés. Dans le cas contraires, elles ne sont jamais neutres. Elles nuisent, démotivent, font mal. Alors, managers, il vaut mieux être inculte en technique managériale, si l’on se comporte comme proposé, qu’appliquer de nombreuses méthodes, qui fluctuent au gré des écoles et des modes, et qui n’apportent bien souvent pas grand-chose au fond.
Stéphane Sansone,
Consultant, formateur, coach
- 20/11/2020 - Stéphane SANSONE 0 CommentairesQue signifie CONFIANCE ?En savoir plus
Une réflexion sur la confiance peut concerner tous les managers et plus généralement chacun d'entre nous.
La confiance est-elle d'ordre cognitif, psycho-affectif ou spirituel ?
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